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 JULIETTE ☽ toute ombre est fille de la lumière

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Roméo M. Cleveland

Roméo M. Cleveland

Date d'inscription : 17/08/2015
Messages : 283

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MessageSujet: JULIETTE ☽ toute ombre est fille de la lumière   JULIETTE ☽ toute ombre est fille de la lumière EmptyDim 5 Avr - 0:05


juliette elle gaultier
look at how a single candle can both defy and define the darkness.


en quelques mots

:: Nom : gaultier :: Prénom : juliette :: Âge : 17 ans :: Sang : sang-mêlé :: Statut : célibataire :: Orientation sexuelle : hétérosexuelle :: Origines : françaises :: Ecole/Maison : beauxbâtons jusqu'à 1998, poudlard depuis 2000 :: Patronus : elle l'ignore encore :: Amortentia : pain frais, lavande vraie et achillée à feuilles de camomille:: Baguette : 32 centimètres, bois de pin et ventricule de dragon :: Particularité magique : s'étant séparée de sa baguette magique pendant plus d'un an, juliette a malgré elle développé ses facultés magiques et peut pratiquer certains sorts sans arme.:: Groupe : sang-mêlé
:: Occupation
Un métier peut-être ? Ou mieux encore, des études ?! N'hésitez pas à tout nous expliquer en détails, options y compris.
:: Idéologie
L'avis de votre personnage sur la chute de Voldemort, sur les procès des Mangemorts, sur la guerre...

caractère et anecdotes

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Dernière édition par Roméo M. Cleveland le Dim 5 Avr - 22:41, édité 1 fois
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Roméo M. Cleveland

Roméo M. Cleveland

Date d'inscription : 17/08/2015
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MessageSujet: Re: JULIETTE ☽ toute ombre est fille de la lumière   JULIETTE ☽ toute ombre est fille de la lumière EmptyDim 5 Avr - 0:05

petite histoire

NOW IT'S JUST TOO LATE AND
WE CAN'T GO BACK
I'M SORRY
I CAN'T BE PERFECT

Ϟ SEPTEMBRE 1989 Ϟ

« Il était une fois trois frères qui voyageaient au crépuscule, le long d’une route tortueuse et solitaire. » La respiration régulière, je ferme les yeux. Je me laisse bercer par la voix de mon père, mélodieuse, qui récite pour la énième fois une histoire que je connais par cœur. Sérieux, presque habité par les mots qu’il a lui-même énoncé un milliard de fois, il met le ton, m’embarquant par la seule sonorité de sa voix sur la route des trois frères, le long leur chemin et jusqu’à la rivière. Cette rivière, celle où ils font toujours le même choix, sans savoir que pour la plupart d’entre eux, l’histoire finira mal, encore et encore. « Ils étaient arrivés au milieu du pont lorsqu’une silhouette encapuchonnée se dressa devant eux en leur interdisant le passage. C’était la mort et elle leur parla… » Je ne suis pas sûre que j’aimerais discuter avec la mort, même si elle me proposait de réaliser l’un de mes vœux. Peut-être que si. J’aimerais quand même bien la rencontrer, juste pour voir si elle est belle, si elle est grande, et si elle est gentille. Elle doit l’être, si elle réalise les rêves. Quand je serai grande, je construirai un pont, moi aussi. Je la défierai et je ferai un vœu. « Le plus âgé des frères, qui aimait les combats, lui demanda une baguette magique plus puissante que toutes les autres… » A chaque fois que Papa arrive à cette partie de l’histoire, je ne peux m’empêcher de me demander ce qui a pu lui passer par la tête, au premier frère. S’il voulait être plus fort, il n’avait qu’à s’entraîner. Il n’aurait pas gâché son vœu, comme ça. « Le deuxième frère, qui était un homme arrogant, décida d’humilier la Mort un peu plus et demanda qu’elle lui donne le pouvoir de rappeler les morts à la vie. » Ça aussi, j’ai du mal à comprendre. Papa dit que je comprendrai quand je serai plus grande, mais moi, j’aimerais simplement savoir pourquoi le deuxième frère demande quelque chose d’impossible, alors qu’il pourrait demander à la Mort de ramener les vivants. Je ne comprends pas. Moi, si j’étais le deuxième frère, j’aurais demandé à la Mort de…
- Juliette ? souffle-t-il, me sortant de ma rêverie.
- Mh ?
Je rouvre les yeux, croisant aussitôt ceux de mon père, penché au-dessus de moi. Ses yeux tout bleus ressemblent aux billes avec lesquelles jouent les garçons à l’école, et je trouve ça joli.
- Non, rien. Je croyais que tu dormais déjà.
Je fais non de la tête.
- Non, je pensais.
- Tu pensais ?
- Mh mh.
Je me redresse dans mon lit, sous les yeux de Papa.
- Si j’étais le deuxième frère, j’aurais pas demandé ça. J’aurais demandé qu’il ramène Maman. Et comme Maman elle est pas morte, elle serait vraiment revenue. Pas vrai ?
Il sourit, mais de ce sourire qu’il fait toujours quand il n’est pas vraiment content. Il fait le même quand je fais voler les pâquerettes au parc, et qu'il doit toujours dire aux autres que c’est à cause du vent. Du coup, je sais que ce que je viens de dire le contrarie, et ça me fait mal au coeur.
- C’est un beau vœu, ma chérie.
- Tu penses que je pourrais le faire alors ? l'interrogé-je, le cœur battant soudainement bien plus vite.
- Tu peux faire ce que tu veux.
- Mais alors si je le fais, Maman elle reviendra ? Même si elle a peur de moi ?
Papa fronce les sourcils et son faux sourire disparaît d’un seul coup. Il soupire, puis il vient s’allonger à côté de moi. Je n’aime pas trop parler de Maman, ni de pourquoi elle est partie. Mais parfois, c’est plus fort que moi.
- Jules, Maman n’est pas partie parce qu’elle avait peur de toi. Elle avait peur de la magie, elle avait peur parce que je ne lui avais pas dit ce que j’étais.
- Pourquoi ?
- Parce que j’avais peur qu’elle parte.
- Mais elle est partie quand même.
- Oui, parce qu’elle a eu peur de ce que j’étais.
- Mais moi aussi, j’ai de la magie, non ?
- Oui, c’est vrai…
- Je comprends pas. C’est mal ? D’avoir de la magie ?
- Non. Bien sûr que non. Mais quand tu seras plus grande, tu verras que les personnes magiques et les personnes non magiques ont parfois du mal à se comprendre.
- Mais ma copine à l’école, elle a pas de magie. Et moi je la comprends quand même.
- Oui mais toi, tu es parfaite.
Il sourit. Et cette fois, je sais qu'il sourit pour de vrai, même s'il a quand même l'air triste. Je crois que Papa aimerait aussi que Maman revienne. Peut-être que si je demandais à la Mort, je pourrais la faire revenir.

YOU’RE MY FAVOURITE ESCAPE IN THE CITY
AND I DON’T FEEL RIGHT UNLESS YOU ARE HERE WITH ME
ALL THAT WE ARE IS THE GREATEST OF VICTORIES
Ϟ JUILLET 1996 Ϟ

Lèvres pincées, je ne peux réprimer un sourire. Mon père me jauge d’un air indifférent, mais je sais qu’il va bientôt craquer. J’ai beau nier être une fille à papa, c’est en réalité exactement ce que je suis. Il ne peut pas me refuser grand-chose, et dans le cas où sa conscience lui dit de le faire, une simple petite moue suffit souvent à le faire changer d’avis.
- Tu n’as pas besoin de plus d’argent, souffle-t-il.
- Mais Papa, je suis censée m’occuper tous les jours, toute la journée, et je ne connais personne.
- Fais-toi des amis !
- Ici ? Au Chaudron Baveur ?
- Exactement.
- Je ne parle même pas la même langue que ces gens.
- Tu parles très bien Anglais.
Je hausse les sourcils, vaincue. Je pourrais effectivement me faire des amis, mais j’ai la quasi-certitude que la plupart des clients ici ne sont que de passage. Il me faudra donc bien plus qu’un peu de sociabilité pour survivre tout un été sur le Chemin de Traverse, pendant que mon père fera je ne sais quoi au Département des Aurors du Ministère de la Magie britannique. Je n’arrive pas à croire qu’il ne m’ait pas autorisée à rester en France. J’aurais pu passer l’été entier chez mon amie Léa, à jouer au Quidditch avec elle et son frère Thomas. J’ai toujours aimé Thomas. Il va entrer en sixième année, et il est très populaire à Beauxbâtons. Mais non. Au lieu de ça, je me retrouve ici, dans un pays que je ne connais pas peuplé de sorciers que je n’ai jamais vu.
- Je ne pourrais pas sortir au moins ? J’ai entendu dire qu’un nouveau magasin de Farces et Attrapes vient d’ouvrir, je suis sûre que là-bas…
Une ombre passe sur le regard de mon père.
- Non, Juliette. Tu sais ce qui se passe ici, tu ne vas nul part. Compris ?
Je baisse la tête. Mon père a l’air vraiment préoccupé par les événements actuels, et j’ai conscience de leur gravité. Pour autant, je n’arrive pas bien à comprendre pourquoi lui se sent si concerné. Le Ministère des Affaires Magiques nous a dit de rester en France, de voyager le moins possible et d’accueillir même chez nous des sorciers britanniques, si ceux-ci le souhaitent. Alors pourquoi mon père fait-il tout l’inverse de ce qui nous est demandé ? Pourquoi sommes-nous dans la gueule du loup, si les crocs de celui-ci sont si aiguisés qu’il semble le croire ?
- Tiens.
Délicatement, il retourne ma main et y dépose un gallion d’or, ainsi que quelques mornilles d’argent.
- Achète tout ce que tu veux au rez-de-chaussée. Fais-toi plaisir, mais ne sors pas d’ici. D’accord ?
- D’accord, réponds-je dans un souffle.

Je ne sais plus où donner de la tête. Il est tard, très tard. Mon père n’est toujours pas rentré du Ministère de la Magie, et je commence à m’ennuyer sérieusement. J’ai donc commandé la quasi-totalité de la carte des friandises du Chaudron Baveur, et voilà que j’essaye de grimper les marches bancales de l’auberge les bras couverts de Chocogrenouilles, Fizwizbiz, Dragées Surprise de Berthie Crochue, Crèmes Canari et autres gommes de limaces et bulles baveuses. Certains de ces trucs n’existent même pas en France, et il me tarde de les goûter tous. Aussi prudemment que possible, je gravis les escaliers menant au troisième étage. Je les sens craquer sous mes pieds et manque à plusieurs reprises de perdre l’équilibre, mais réussis malgré tout ma mission. Enfin… presque. Arrivée en haut de la dernière marche, j’entends une chocogrenouille tomber au sol. Je me baisse par réflexe et sans pouvoir arrêter quoi que ce soit, je sens le tout me tomber des mains et disparaître dans la cage d’escalier. Mais bizarrement, la chute n’est suivie d’aucun choc. Et alors que je m’engage à nouveau sur les marches, je vois mes dizaines de friandises flotter dans les airs et remonter vers moi. Derrière elle, un garçon gravis les escaliers, la baguette levée. Brun, les yeux clairs mais le regard paradoxalement sombre, il semble de quelques années plus vieux que moi.
- T’as de sacrés réflexes ! lui dis-je, un grand sourire se dessinant sur mes lèvres.
- Tu ne vas pas sérieusement manger tout ça toute seule ?
Une moue se dessine sur mon visage. Si, et alors ?
- Qui es-tu pour me juger ?
- Le mec qui vient de sauver toutes tes économies.
Touchée.
- Très bien. Merci alors, mec.
- De rien.
D’un mouvement de baguette, il place précautionneusement chacune des friandises entre mes mains. Il m’adresse ensuite un regard sceptique et fait volte-face, prêt à quitter les lieux sans demander son reste.
- Hey ! dis-je sans m’y attendre moi-même. T’en veux ?
Il s’arrête au milieu du couloir et se tourne à nouveau vers moi.
- Je ne mange pas de chocolat.
- Vraiment ? Tu devrais pourtant, ça donne le sourire et t’en as sérieusement besoin.
Je me trompe peut-être, ceci dit, puisqu’un sourire presque imperceptible se dessine justement sur ses lèvres.

WHO CARES IF ONE MORE LIGHT GOES OUT?
IN A SKY OF A MILLION STARS
WHO CARES IF ONE MORE LIGHT GOES OUT?
WELL I DO

Ϟ MAI 1998 Ϟ

Le cœur battant, je laisse mon regard se perdre dans le vide. Le couloir est plongé dans la pénombre, à peine éclairé par quelques restes de torches qui donnent l’impression de brûler depuis des centaines d’années. Un parfum de poussière brûlée flotte dans l’air, si intense, si étouffant qu’il m’en donne presque la nausée. Je ne sais pas ce que je fais ici, mais si j’en juge par l’expression de ceux dont j’ai le malheur de croiser le regard, là, repliée sur moi-même sur la chaise où l’on m’a demandée de m’installer pour patienter, aujourd’hui n’est pas un bon jour. Tout est pourtant censé aller bien. Harry Potter a vaincu le Seigneur des Ténèbres. Le Monde des Sorciers est désormais libre de sa domination. Tout le monde devrait sourire. Tout le monde devrait célébrer. Mais dans les couloirs du 12, square Grimmaurd, cette demeure lugubre où une lettre signée du Ministre de la Magie m’a sommée de me rendre, personne n’a l’air heureux. Les gens se croisent, se regardent, se sourient souvent, s’étreignent même par moment, mais se taisent. Il souffle dans l’air une brise de liberté, mais une liberté que l’on ne peut célébrer. En tout cas pas ici, et je ne sais pas pourquoi. J’ai peur de savoir pourquoi.
Je déglutis pour la centième fois en une minute, puis tousse pour décharger mes poumons de nuages de poussière toxique. Je ne sais pas comment quiconque peut respirer ici. Peut-être que je retiens trop mon souffle, et que c’est pour ça que j’étouffe. Peut-être, je ne sais pas. Je n’arrive pas bien à penser.
- Mademoiselle Gaultier ?
Je lève la tête, les lèvres pincées. J’acquiesce en silence sans me lever. Dans l’ouverture de la porte qui vient de tourner sur ses gonds, une sorcière à l’air sévère me dévisage. Sa voix, d’une fine humilité, m’indique que sous son immense chapeau noir se cache toutefois une femme infiniment douce.
- Parlez-vous Anglais ? m’interroge-t-elle dans un Français presque dépourvu d’accent.
J’acquiesce une nouvelle fois, avant d’ouvrir enfin la bouche pour m’exprimer en Anglais.
- Pourquoi suis-je ici ? Qu’est-ce que cet endroit ?
Elle baisse un instant le regard, visiblement soucieuse, puis s’éloigne de la porte pour me laisser le passage libre.
- Entrez, je vous prie.
Tendue, je m’exécute et pénètre dans la pièce, qui ressemble à un bureau aménagé à la hâte. Un immense arbre généalogique recouvre les murs, plongeant la salle dans une ambiance sinistre. Les regards des membres de cette famille, quelle qu’elle soit, ne m’inspirent pas confiance. La sorcière referme la porte derrière moi et m’indique un siège face à son bureau, qu’elle rejoint dans le silence. Elle m’observe des secondes qui me paraissent interminables, si bien que je finis par reprendre la parole avant de lui laisser l’occasion de le faire.
- Qu’est-ce que c’est que cet endroit ? répété-je.
- Je suis le Professeur Minerva McGonagall. Et vous êtes au quartier général de l’Ordre du Phénix, Mademoiselle Gaultier.
Minerva McGonagall ? Comme dans… Minerva McGonagall ? La nouvelle directrice de Poudlard ? L’Ordre du Phénix comme… L’Ordre du Phénix ? Confuse, je fronce les sourcils et m’autorise quelques secondes pour enregistrer les informations qu’elle vient de me donner. Elle se moque probablement de moi. Pourquoi aurais-je reçu un hibou à Beauxbâtons me sommant de rejoindre le quartier général de l’Ordre du Phénix pour y rencontrer Minerva McGonagall ? Tout ça n’a absolument aucun sens.
- Je ne suis pas sûre de… Vous devez vous tromper de personne. Madame je… Je suis en troisième année à Beauxbâtons et je… Je ne comprends pas pourquoi…
- Votre père… est bien Victor Gaultier ?
Je pince les lèvres, mal à l’aise.
- Oui, mais je ne vois pas ce que mon père…
- Mademoiselle… Juliette.
Je grimace. J’ignore pourquoi, mais le fait qu’elle m’appelle par mon prénom me fait froid dans le dos. Il ne m’en faut pas plus pour que je comprenne que je dois l’écouter.
- Savez-vous ce qui est arrivé il y a quelques jours à Poudlard ?
- Oui, bien sûr, réponds-je d’une petite voix.
- Bien… Elle. Nous sommes très honorés d’avoir compté votre père parmi les membres de l’Ordre à avoir répondu présent lorsque Poudlard a passé son appel, et…
- Présent ? De l’Ordre ? Attendez… Professeur, ajouté-je, poliment pour m’excuser de lui avoir une nouvelle fois couper la parole. Mon père n’a rien à voir avec l’Ordre. Il vit en France, à Paris.
- C’est vrai, mais votre père travaille au Ministère de la Magie français, vous le saviez ?
- Oui, il est Auror, je sais. Mais l’Ordre du Phénix…
- Est l’organisation que votre père a choisi de rejoindre dans le courant de l’année 1996, lorsque Lord Voldemort a une nouvelle fois commencé à sévir en Grande-Bretagne.
Je baisse la tête, confuse. Je ne comprends pas. Comment cela pourrait-il être possible ? Comment mon père pourrait-il être membre de l’Ordre du Phénix ? Ici, depuis deux ans ?
- D’accord… Alors il est ici ?
Elle inspire, puis expire.
- Non.
- Où est-il, alors ?
- Votre père a péri au cours de la bataille de Poudlard, Juliette. Je suis terriblement navrée.

IT'S EASIER TO RUN
REPLACING THIS PAIN WITH SOMETHING NUMB
IT'S SO MUCH EASIER TO GO
THAN FACE ALL THIS PAIN HERE ALL ALONE

Ϟ MAI 1998 Ϟ

- Juliette, tu ne peux pas partir… Tu ne peux pas juste décider de ne pas revenir…
Je ferme les yeux. Ma meilleure amie a beau s’exprimer à un niveau de décibels normal, sa voix résonne dans ma tête comme si elle me hurlait dessus. Je n’ai pas besoin d’entendre ça. Je n’ai pas besoin de l’entendre me dire ça. Je sais ce que je fais. Je sais quel choix je m’apprête à faire et aucun mot sortant de sa bouche ne sera capable de me faire revenir en arrière. Ignorant tant bien que mal l’écho de ses mots raisonnant inlassablement dans ma tête, je plie machinalement mes affaires, les empilant au hasard dans mon immense valise ornée d’un grand B, la même avec laquelle je suis arrivée dans cette école, et avec laquelle je m’apprête à la quitter.
Dans mon dos, j’entends Léa s’approcher de moi. Ses sanglots, qu’elle tente en vain de dissimuler, me déchirent le cœur. La voir à ce point souffrir par ma faute m’est insupportable, mais aussi douloureuse la situation puisse-t-elle être, je ne changerai pas d’avis. Je quitte Beauxbâtons aujourd’hui, pour toujours. Je ne serai pas une sorcière. Le sang de mon père a été versé, et dans mes veines cesseront désormais de circuler le sang magique qu’il m’a légué. Venir ici était une erreur. Lui faire confiance était une erreur, depuis le début. Je l’ai toujours su.
- Juliette, je t’en prie, me supplie ma meilleure amie. Regarde-moi. Dis-moi quelque chose, explique-moi.
- Il n’y a rien à expliquer, Léa…
La gorge serrée, je tourne sur moi-même pour lui faire face. Ses yeux embués de larmes attrapent aussitôt les miens, me transmettant toute la tristesse et la détresse que ma décision lui inspire. Et je ne peux que comprendre. Si les rôles avaient été inversés, si elle m’avait annoncé sans explication qu’elle m’abandonnait, qu’elle me laissait dans cet immense château terminer toute seule l’épreuve la plus difficile et terrifiante de ma vie, c’est probablement moi, qui déverserais sur elle ma peine et mon effroi. J’ai mal, si mal de la voir comme ça. Mais la situation est ce qu’elle est, les rôles sont ce qu’ils sont. Et aujourd’hui, c’est moi qui pars.
- Pourquoi ?
- Tu ne peux pas comprendre, soufflé-je, prenant bien soin de ne laisser paraître aucune faille sur mon visage.
- Explique-moi.
- Ce n’est pas pour moi. Beauxbâtons… Je ne suis pas à ma place.
- Bien sûr que tu l’es. Tu es l’une des sorcières les plus douées de notre promotion, tu…
- Je n’ai pas envie d’être ici…
- Mais enfin Juliette, c’est ta place. Ta maison. Où est-ce que tu vas aller ?
- N’importe où. Loin.
- Et ensuite ? Et après ? Lily… Tu es une sorcière…
- Et si je n’ai pas envie d’être une sorcière ?
J’ai haussé le ton. Incontrôlables, les larmes s’échappent de mes cils et dévalent la pente de mes joues, traçant sur ma peau des sillons douloureux. Surprise, Léa recule d’un pas, visiblement blessée. Je n’ai jamais levé le ton en sa présence. Je n’ai jamais levé le ton en la présence de personne. Mais je veux qu’elle me laisse tranquille. Je veux que le monde entier me laisse tranquille. Je veux crier. Je veux disparaître. Je ne veux plus être.
- Et si je ne veux pas de cette stupide magie ?
Elle se fige, le regarde vide. Je sais qu’elle ne comprend pas, qu’elle ne comprend pas et ne comprendra jamais. Mais c’est ce que je ressens. Je ne veux pas de cette magie, pas de ces pouvoirs qui m’ont tout pris. Ma mère, qui en avait peur, et mon père, qui ne les craignait pas assez.
- Qu’est-ce que tu racontes ? souffle Léa, interdite.
- Je ne veux pas de magie ! Je ne veux pas de stupides pouvoirs ! Je veux juste… Je veux être moi. Je veux être moi et juste moi.
- Mais la magie fait partie de toi.
- Ah oui ? Eh bien je n’en veux pas. Qu’est-ce que vous avez tous, à vouloir faire partie d’un monde qui s’entretue, à la fin ? Des gens sont morts, Léa, morts, parce qu’ils n’avaient pas de pouvoirs et qu’un psychopathe jugeait qu’ils n’avaient pas le droit de vivre à cause de ça. D’autres sont morts parce qu’ils voulaient défendre ce monde de pouvoirs. Mon père est mort !
- Oui et ton père n’aurait jamais voulu que…
- Ne parle pas de mon père !
La respiration saccadée, j’essuie frénétiquement les larmes qui recouvrent mes yeux. Mon cœur explose dans ma poitrine, encaissant les coups, les vérités qui s’échappent de ma bouche et de celle de Léa sans que rien de puis les en empêcher. Les mains tremblantes, je les pose sur mon cou, tentant de lutter en silence contre la sensation d’étouffement qui menace de me faire perdre connaissance. J’ai mal au ventre, mal à la tête. J’ai l’impression que quelqu’un me serre le cœur à deux mains et y enfonce ses ongles. Stop, il faut que ça s’arrête…
- Elle…
- Non, ARRÊTE !
Léa est emportée en arrière par une force invisible, qui la projette contre les colonnes de mon lit à baldaquin. Dans un crac, elles se brisent, emportant les rideaux que je vois s’écraser au sol, informes. Je recule par réflexe, m’éloignant du carnage tandis que Léa, hébétée, se réfugie à l’autre bout de la pièce. Bien qu’elle n’ait pas fui, son visage trahit une certaine peur, et je la comprends. Je sais que je suis responsable, je l’ai senti. J’ai l’impression d’avoir à nouveau neuf ans. Je n’ai rien contrôlé, et ça me terrifie.
- Léa… Je suis désolée..., balbutié-je, les larmes dévalant à nouveau mon visage.
- J’essaye juste de t’aider…
- Je sais.
La gorge serrée, les jambes tremblantes, je me rapproche prudemment de ma meilleure amie. Je plonge la main dans la poche de ma robe et en sort ma baguette magique. Fine, elle tient dans ma main comme si elle avait été faite pour elle. Je la regarde entre mes larmes, la soupèse une dernière fois et la tends à Léa.
- Tiens. Prends-là. Pourrais-tu la ramener ? Ils la revendront d’occasion… Je crois que ça se fait…
- Lily… Je ne te prendrai pas ta baguette.
- Tu ne me la prends pas, je te la donne. Je n’en veux plus.

DO YOU EVER LIE AWAKE AT NIGHT?
JUST BETWEEN THE DARK AND THE MORNING LIGHT
SEARCHING FOR THE THINGS YOU USED TO KNOW
LOOKING FOR THE PLACE WHERE THE LOST THINGS GO
Ϟ JUIN 1998 Ϟ

Je n’ose pas la regarder dans les yeux. Interdite, silencieuse, ma mère se tient devant moi pour la première fois depuis des années. Je sens qu’elle me dévisage, qu’elle étudie avec précaution chacun des traits de mon visage. Mais moi, je n’ai pas le courage de lever les yeux vers elle. Je n’ai pas envie d’être ici. Je donnerais tout pour ne pas avoir à l’être, pour pouvoir disparaître, prendre mon envol sans ne plus jamais avoir à dépendre de qui que ce soit. Mais je n’ai pas le choix. Minerva McGonagall me l’a dit, les enfants de combattants morts la nuit du 2 mai 1998 doivent désormais vivre auprès de leur famille la plus proche. Et la mienne se résume à celle qui me dévisage : ma mère. Les questions s’entrechoquent dans mon esprit. Pourquoi a-t-elle accepté ? Pourquoi ne pas m’avoir à nouveau rejetée, comme elle l’a si bien fait il y a maintenant plus de douze ans ? Comment dois-je me comporter ? Est-elle vraiment ma famille, ou n’est-elle rien d’autre qu’une inconnue, une étrangère à laquelle j’appartiens, que je le veuille ou non ?
- Juliette, je vais vous laisser maintenant. Est-ce que tout va bien ?
Je sens la main de la sorcière qui m’a amenée ici, une assistante sociale du Ministère des Affaires Magiques, se poser sur mon épaule. À ce contact, je tourne instinctivement les yeux vers elle, mais aucun son ne sort de ma bouche. Tout ce à quoi je pense, c’est qu’elle est vêtue d’une longue robe couleur prune, et que ma mère doit détester ça. Elle doit détester avoir chez elle quelqu’un comme elle, et quelqu’un comme moi. J’acquiesce sans réfléchir. Je veux qu’elle parte, pour que je puisse être seule. J’entends qu’elle me parle, qu’elle s’adresse également à ma mère, mais un bourdonnement étrange dans mes oreilles m’empêche de déchiffrer ses mots. Je me contente donc d’acquiescer, encore et encore, feignant de comprendre ce qu’elle me raconte comme si elle n’était pas en train de détruire ma vie une seconde fois. Elle finit par sortir, non sans m’avoir offert un vague sourire d’excuses, et je reste là, perdue.
Le silence tombe entre ma mère et moi. Toujours sans regarder son visage, je la vois se triturer les doigts. Elle semble mal à l’aise, mais elle ne peut pas l’être autant que moi.
- Juliette…
- Ne t’inquiète pas.
Les mots ont passé mes lèvres sans même que je ne m’y attende. Je lève finalement les yeux, et croisent alors ceux de ma mère. Et je me rends compte d’une chose : je ne me souvenais même pas de leur couleur.
- J’ai arrêté l’école. Je n’irai plus.
- Juliette, ce n’est pas ce que…
- Je ne ferai pas de vague, et je serai… normale.
Je la vois déglutir, mais elle ne reprend pas la parole. J’en suis rassurée, puisqu’il faut que je sorte d’ici. Je sens ma gorge se serrer, et les larmes me monter aux yeux. Tremblante, je fais volte-face et saisis la poignée de la porte. Je l’ouvre et sors avant de la refermer, puis de m’installer sur les marches du perron. Silencieuses, les larmes passent mes cils et dévalent la pente de mes joues, trahissant les cris que j’entends raisonner dans ma tête, sans réussir à les faire sortir.

EVIDEMMENT
ON RIT ENCORE
POUR DES BÊTISES
COMME DES ENFANTS
MAIS PAS COMME AVANT
Ϟ JUILLET 1999 Ϟ

- Alors je l’ai laissé partir.
- Tu l’as quoi ?
Bouche grande ouverte, j’essaye d’enregistrer ce que ma demi-sœur vient de m’annoncer. Elle vient tout juste de rentrer de son premier rendez-vous avec le garçon dont elle rêvait, et voilà qu’elle m’annonce qu’il n’y a pas eu le moindre échange physique. Déplorable.
- Il m’a regardée et il n’a rien fait !
- Et alors ? Tu n’avais qu’à le faire toi, si c’est un dégonflé !
- C’est pas un dégonflé… Il est juste… timide.
- Ouais, tu sors avec une poule mouillée…
Je ne peux m’empêcher de rire lorsque qu’Émilie me recouvre le visage d’un oreiller pour me faire taire. Je n’arrive pas à y croire. Après des mois à me parler de lui, elle n’a pas eu le courage de faire le premier pas. Je dois m’avouer déçue, même si je peux comprendre. Après tout, elle n’a que 13 ans et n’avait jamais eu le moindre rendez-vous amoureux avant celui-ci. N’empêche, j’aurais bien aimé entendre quelque chose de plus croustillant. Je n’ai moi-même eu aucun échange avec la gente masculine depuis plus d’un an, et vivre par procuration ne me pose aucun problème. Il semblerait que ma sœur partage d’ailleurs mes pensées, puisqu’elle me lance :
- Tu peux parler, toi, tu n’as pas adressé la parole à un garçon depuis des années.
- Je ne vois pas de quoi tu parles. Je parle à notre voisin tous les jours.
- Lily, il a genre 90 ans.
- 92, en réalité.
Alors que nous pouffons de rire, je sens comme un poids se soulever de mon cœur, le laissant battre librement comme il est très rare qu’il le fasse. Émilie est la seule personne de mon monde à réussir à faire ça. Et le plus fou, dans tout cela, c’est qu’elle sait tout. Quelques semaines après mon arrivée chez ma mère, elle est la première à avoir cherché à briser ma carapace, la première à avoir brisé mon silence. Et je lui ai tout dit. Elle sait tout de ce que je suis et d’où je viens, mais jamais elle n’a eu le moindre mouvement de recul. Aujourd’hui, elle est probablement la seule personne qui compte à mes yeux. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle la conversation qui va suivre risque d’être compliquée.
Dans un soupire, je tourne la tête vers ma table de nuit, où se trouve une lettre de parchemin jauni soigneusement scellée à la cire rouge. J’ai d’abord cru à une erreur en la recevant, mais après moultes tentatives pour rendre la missive au hibou s’étant glissé par la fenêtre de ma chambre, je n’ai finalement eu d’autre choix que de l’ouvrir. Et je l’ai aussitôt regretté. La directrice du collège Poudlard, Minerva McGonagall, qui se trouve également être celle m’ayant annoncé la mort de mon père, m’offre une place au sein de son école. Une place à Poudlard. D’abord bouleversée, j’ai aussitôt commencé à écrire une réponse négative. Mais plus les heures sont passées, plus je me suis interrogée. Poudlard est l’école où tout a eu lieu. L’école pour laquelle mon père s’est battu, et pour laquelle il est mort… Et si je pouvais trouver des réponses là-bas ?
- Il faut que je te parle… soufflé-je à Émilie avant de lui tendre la lettre.
Silencieuse, je la regarde l’ouvrir et parcourir rapidement les mots écrits à l’encre vert émeraude. Je m’étais attendue à ce que son visage se ferme, mais étonnamment, je vois son regard s’éclairer à chaque ligne parcourue.
- Juliette… C’est génial.
Elle lève les yeux, le sourire aux lèvres.
- Tu peux tout recommencer.
- Quoi ?
Je ne sais pas à quoi je m’étais attendue, mais probablement pas à ça. J’avais espéré des questions, peut-être même de la réticence, qui m’aurait conforté dans l’idée de rester où j’étais. Mais certainement pas à ce qu’elle me dise de partir sans hésitation.
- C’est une bonne école ça, Poudlard ?
- J’imagine. Enfin oui, d’après ce que je sais. C’est là que Nathanaël était…
- Nathanaël va à Poudlard ? demande-t-elle, soudain surexcitée.
- Allait, précise-je. Il doit avoir fini maintenant.
Son excitation disparaît, mais pas son sourire.
- Lily, il faut que tu y ailles.
- Non. Tu sais pourquoi j’ai arrêté Beauxbâtons. Je n’ai pas envie de faire partie de ce monde-là.
- C’est bien dommage, mais c’est le cas. Tu sais ce que je donnerais, moi, pour abandonner les maths et la chimie ? Mais toi tu fais partie de ce monde. C’est qui tu es. Il faut que tu y ailles.

IT TOOK A LITTLE TIME TO GET WHERE I WANTED
IT TOOK A LITTLE TIME TO GET FREE
IT TOOK A LITTLE TIME TO BE HONEST
IT TOOK A LITTLE TIME TO BE ME

Ϟ SEPTEMBRE 1999 Ϟ

Millie,
Ça y est, je suis dans le Poudlard Express. Merci de m’avoir accompagnée jusqu’à Londres, tu es la sœur la plus merveilleuse que l’on puisse avoir. Lorsque tu rentreras à la maison, tu trouveras dans ta chambre un petit cadeau. Je sais que tu as peur des pigeons mais promis, elle est gentille ! C’est une chouette effraie (à qui tu dois trouver un nom !) et tu peux lui donner des lettres. Elle saura où me trouver, et on pourra communiquer comme ça. Je vais devoir ranger mon portable, parce que je pense qu’il ne fonctionnera pas là-bas. Merci pour tout ce que tu as fait pour moi. J’ai peur, mais je suis prête à m’accepter telle que je suis, ou en tout cas à essayer. Et tout ça, c’est grâce à toi. On se voit l’été prochain.
Juliette

La tête posée contre la vitre du Poudlard Express, je me repasse mot par mot le dernier SMS que j’ai envoyé à Émilie. La séparation sur le quai 9 ¾ a été difficile, et je me sens déjà perdue sans elle. J’ai le sentiment d’être revenue un an en arrière, à l’époque où je n’avais plus personne. Puisque c’est le cas. J’ai beau m’aventurer à nouveau dans le monde qui est le mien, je n’ai personne sur qui compter. Et j’ai peur. Qu’ai-je fait ? Que vais-je devenir, à Poudlard, dans un pays que je ne connais pas, une école que je ne connais pas et entourée d’étudiants que je n’ai jamais rencontrés ? Comment vais-je me faire ma place là-bas ?
A l’extérieur, la nuit est tombée. Les étoiles me sont presque invisibles à travers la vitre, mais j’en vois quelques-unes briller malgré tout. Le temps est clair, la nuit est calme. Tout est paisible, comme si l’univers essayait de me faire passer un message. Tout ira bien, Elle. C’est ce dont ton père rêvait. Il t’a fallu des mois, des années pour le comprendre, mais tu le sais. Ta place est dans ce monde. A Poudlard ? Peut-être, l’avenir le dira.
Les minutes passent, une heure peut-être, et le train finit par ralentir, jusqu’à complètement s’arrêter. A l’extérieur, une gare minuscule se dessine. Un quai. Deux, peut-être, mais si c’est le cas je ne le vois pas. Dans un brouhaha mêlant cris de retrouvailles et d’excitation, des centaines d’élèves se lèvent de leur siège, se pressant dans le minuscule couloir menant vers la sortie du train. Le cœur battant, je patiente, observant des dizaines de visages différents défiler par la petite fenêtre séparant le compartiment que j’occupe du couloir. Beaucoup passent sans me remarquer. Certains m’offrent un sourire, d’autres un signe enthousiaste de la main. D’autres encore me regardent l’air méfiant, comme si voir une inconnue dans cette locomotive ne leur inspirait pas confiance. Puis finalement, alors que la plupart des élèves sont descendus sur le quai, une fille d’à peu près mon âge attrape mon regard. Le sourire aux lèvres, elle pousse la porte et m’interroge.
- Salut ! Tout le monde est presque sorti ! T’as besoin d’aide pour ta valise ?
- Euh… Oui, merci, c’est gentil.
- Oh ! Tu as un accent, c’est pour ça que ton visage ne me dit rien. Tu es nouvelle ?
- Oui. Enfin… J’entre en cinquième année.
- Vraiment ? Moi aussi. Je suis à Gryffondor. C’est quoi ta maison, à toi ?
- Je ne sais pas encore.

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JULIETTE ☽ toute ombre est fille de la lumière
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